Il existe actuellement des métiers où l’offre ne rencontre pas toujours la demande. On les appelle des métiers dits en tension. Le domaine du transport et de la logistique en fait partie. La pénurie de main-d’œuvre est bien réelle dans ce secteur. D’ailleurs, tout chômeur qui entend un jour devenir chauffeur routier est dans l’obligation de suivre une formation. C’est le seul moyen de se faire recruter.
Le métier de chauffeur routier
De plus en plus, on constate que le recrutement de conducteurs devient difficile. Cette situation s’explique par le fait que la profession a énormément évolué durant ces récentes années. Il ne suffit plus maintenant d’avoir de gros bras pour être embauché. Non seulement il apparait indispensable d’avoir des papiers. Mais en plus, quand on prend en compte l’intérêt des expéditeurs pour leurs marchandises, il faudra aussi développer quelques notions en informatique. Les clients pourront alors être bien informés de l’endroit où se trouvent leurs produits. Le secteur du transport routier nécessite donc des besoins de formation complémentaire. D’ailleurs, il existe des pays dans lesquels les chauffeurs prennent la peine de suivre une formation syndicale pour les cadres afin de bien réussir leur projet d’insertion socioprofessionnelle. C’est un domaine qui s’est véritablement élargi avec le temps.
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Quelles sont les conséquences de cette situation ?
L’évolution de la profession n’est pas sans conséquence. En effet, c’est bien à cause de cela qu’on note une grande pénurie dans le secteur. Il devient de plus en plus difficile de trouver des conducteurs qualifiés. Mais les raisons de ce désamour pour le métier ne semblent pas totalement justifiées. Certains individus soutiennent la question de rémunération. On dit que les chiffres ne sont pas réellement attractifs, surtout quand on sait que les conducteurs pouvaient être amenés à travailler la nuit, ou même à ne pas rentrer chez eux. Alors, si le métier de chauffeur routier doit même nécessiter une formation complémentaire, la logique voudrait qu’il en vaille la peine au moins sur le plan financier. De plus, le prix d’accès aux examens de conducteur routier ne facilite pas réellement l’accès à l’emploi.
Les conducteurs souffrent aussi d’une mauvaise image et cela pourrait faire fuir plus d’un. À tort ou à raison ? Lorsqu’on parle de chauffeur routier, les gens se mettent en tête le salaire de la peur. C’est un métier qui est souvent vu comme étant un travail très pénible.
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