Un ancien bijoutier niçois, Stéphane Turk, a comparu devant les assises car ayant été accusé du meurtre d’un braqueur. C’est en 2013 qu’ont eu lieu les faits, le commerçant d’origine libanaise avait été forcé par des braqueurs casqués de remettre le contenu de son coffre. Il s’était servi de son arme à feu contre les braqueurs qui étaient en fuite.
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Une des balles a touché un des braqueurs âgés de 19 ans
Pour protéger sa bijouterie à Marseille, Stéphane Turk s’était servi d’un pistolet semi-automatique avec lequel il avait touché mortellement un des braqueurs. En effet, Antony Asli, qui était âgé de 19 ans a reçu une balle dans le dos. A ce moment, les braqueurs étaient en train de prendre la fuite à bord d’un scooter.
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Le bijoutier a été mis en examen pour homicide volontaire. De nombreuses manifestations ont eu lieu en son soutien, mais également pour combattre la montée de la délinquance. C’est cinq années après les faits que l’affaire a été remise sur la table. Un procès devant opposer la famille Turk à la famille Asli.
Le déroulement du procès
Au cours du procès, il a été rappelé que le jeune Antony Asli avait 14 mentions à son casier judiciaire. Me Franck, qui assurait la défense de Stéphane Turk a précisé que ce dernier n’avait d’autre ambition que de se défendre. L’avocat ajoute que son client a de nouveau été menacé, ce qui justifie son tir.
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Des propos contraires à l’expertise balistique qui a été jointe au dossier. En ce qui concerne la famille Asli, partie civile, elle reproche au commerçant d’avoir voulu lui-même se faire justice. Les avocats qui ont en charge la défense des intérêts de la famille, précisent que l’autodéfense, la légitime défense des biens ou la vengeance privée, n’ont pas leur place dans une société civilisée.
Un prochain procès pour apporter des éclaircissements
Le bijoutier devra s’expliquer lors de la prochaine audience sur le port de l’arme. Les propos de l’avocat de la défense devront aussi être prouvés, car ce dernier soutenant que son client a vécu un véritable calvaire. Il ajoute qu’il à eu à faire face à des violences totalement gratuites.
D’après la vidéo, les agresseurs avaient menacé le bijoutier avec un fusil à pompe. C’est lors de leur fuite que M. Turk s’est emparé de son arme à feu, a enclenché le chargeur, s’est accroupi avant d’ouvrir le feu.