Une histoire qui fait un grand bruit à Marseille. La professeure qui est suspendue pour avoir eu des relations intimes avec un ou plusieurs lycéens est décrite par certains comme une victime. Elle devra être jugée le 15 janvier prochain, mais pour le moment, son avocate ne veut pas se prononcer sur l’affaire.
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Une dénonciation anonyme à l’origine du scandale
C’est par une voix féminine et anonyme que l’enseignante a été dénoncée. La dénonciatrice s’est présentée comme une collègue de l’enseignante qui exerce dans un lycée professionnel. Elle affirme que l’enseignante a couché avec un ou plusieurs lycéens, ce qui lui a valu une suspension.
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C’est au courant du mois de janvier que l’enseignante devra être jugée pour détournement de mineurs, et atteinte sexuelle sur mineurs de plus de 15 ans par personne ayant autorité. Selon certaines informations, deux mères de familles auraient porté plainte. Si elle est reconnue coupable, l’enseignante risques de lourdes peines de prison.
Une peine de cinq ans de prison et 75000 euros d’amende
Une fois devant la justice, l’enseignante peut être reconnue coupable des faits qui lui sont reprochés. Si tel est le cas, elle risque une peine de cinq ans de prison et une amende qui peut s’élever jusqu’à 75000 euros. Une peine plus lourde est prévue par le code pénal en cas de détournement de mineur.
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Un coupable de tels faits peut encourir une peine de sept ans de prison, et une amende de 100 000 euros. En ce qui concerne le domaine professionnel, la suspension de l’enseignante doit se faire pour éloigner les différents protagonistes du dossier, et éviter de perturber le cours de la justice.
L’enseignante : une victime d’une tentative d’extorsion ?
L’avocat en droit pénal à Marseille qui est chargé de la défense des droits de l’enseignante, estime qu’il peut être fait une lecture féministe de l’affaire. En effet, l’enseignante précise qu’elle est victime d’une tentative d’extorsion. Elle a ajouté devant les policiers avoir versé une somme de 7000 euros à des hommes qui la faisaient chanter avec des images intimes.
Son avocate, Isabelle Steyer précise que le délit qui porte le nom de revenge porn, est désormais puni par le droit français. L’avocate n’a pas voulu s’épancher d’avantage sur le sujet, gardant en réserve ses arguments pour correctement assurer la défense de sa cliente.
C’est le 15 janvier prochain qu’on pourra savoir s’il s’agit d’un détournement de mineure ou d’une simple vengeance.