Après avoir été démantelés de leur campement de Trélivan, les gilets jaunes se sont rendus chez le maire Claude Le Borgne. Ils ont dégradé la clôture du domicile provoquant ainsi une grande frayeur au sein de la famille du maire.
Plan de l'article
Une cinquantaine de gilets jaunes mécontents
C’est le mardi vers 20 heures qu’une cinquantaine de gilets jaunes a débarqué chez le maire de Trélivan, Claude Le Borgne. Ces derniers étaient mécontents, leur campement ayant été démantelé le matin par la préfecture. Les gilets jaunes ont tenu à manifester leur colère en causant des dégradations sur les lieux.
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La femme du maire, Louisette Le Borgne, explique qu’elle dînait avec son mari quand ils ont entendu beaucoup de coups de sonnette. Une cinquantaine de gilets jaunes était dehors, et comme l’explique Louisette, quand le maire est sorti, il a vu que les manifestants avaient dégradé la cloture design.
Une bouteille de bière était cassée sur le mur de la façade, et un cône de signalisation lancé dans le jardin.
La discussion du maire avec les gilets jaunes
Alors que la femme du maire se précipitait pour appeler les gendarmes, Claude est sorti de la maison pour parler avec les gilets jaunes. Un geste qui a permis aux gilets jaunes de ne pas complètement dégrader la clôture de la maison. Les deux parties ne parvenaient pas à s’entendre, tant la discussion était vive.
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Un arrêté préfectoral ayant ordonné le démantèlement du campement des gilets jaunes, ces derniers se sont regroupés vers 19 heures pour une assemblée hebdomadaire. Ils ont ensuite pris la décision de se rendre chez le maire qui faisait partie des signataires de l’arrêté et qui n’habitait pas loin.
Les manifestants s’en prennent aux voitures des gendarmes
Peu de temps après, trois voitures de la gendarmerie arrivent sur les lieux pour arrondir les angles. Les gilets jaunes, toujours sous le coup de la colère, ont encerclé un des véhicules qui a été brutalement cogné. Cette voiture a vite fait de quitter les lieux. Pour disperser les manifestants, du gaz lacrymogène a été utilisé.
Claude Le Borgne affirme être en accord avec les gilets jaunes dans certaines de leurs revendications. Ce qu’il ne partage pas, ce sont les manières qu’ils utilisent pour se faire entendre. De son côté, Louisette Le Borgne embouche la même trompette. Elle précise que tout le monde a le droit de manifester, mais que les gilets jaunes ne devaient pas penser à intimider un élu.
Des plaintes ont été déposées, et Louisette précise que c’est la justice qui décidera des suites à donner.